Le bel Age ou l’âge d’or. Le corps a vécu et il retransmet ses souvenirs, ses traumatismes et ses blessures. Ce que l’on a pu vivre nous constitue alors. Le passé et le présent s’imbriquent et peuvent s’exprimer de façon douloureuse et constituer le futur.
Le bel âge est un temps de notre vie où prendre soin de soi est la condition pour un mieux vivre, un mieux être. Ici l’ostéopathie a toute sa place dans un cocon de douceur et de bienveillance. Des techniques adéquates avec une pression juste vont permettre de garder une condition de vie agréable. Un accompagnement au long court permet de maintenir, de soutenir voire d’améliorer la santé. Bien entendu une écoute est primordiale à ce stade de vie ; elle permet de résoudre des problèmes rapidement avec dignité.
Un travail des zones douloureuses est bien entendu primordial, dans les fascias mais aussi dans la motilité et la mobilité.
Afin de palier à la perte d’autonomie qui est un grand bouleversement dans la vie. L’ostéopathie va aider à ce maintien malgré la perte d’élasticité et de ce fait l’enraidissement du corps. Ici le plus important est d’adapter les techniques car le risque majeur est l’ostéoporose qui peut entraîner les fractures.
Les senior peuvent consulter pour divers motifs, comme les crises arthrose/ arthrite, mais aussi les mêmes douleurs que peuvent ressentir les adultes actifs : les torticolis, les sciatiques, les lumbagos, les tendinites…
La prise en compte de l’évolution de la vie est également primordiale. Ainsi nos aînés seront plus enclins à la « dépression saisonnière », et au deuil due à l’avancée de l’âge et donc la perte de leur équilibre social. Et une plasticité de leur quotidien de moins en moins possible avec le temps.
Il est donc primordial pour le thérapeute d’être tout d’abord un écoutant actif. Puis d’exercer la manipulation douce compatible avec l’état de santé actuel et ses douleurs du senior.
Ici les trois types de préventions sont mise en œuvre.
La primaire : le maintien en bonne santé. Il s’agit de consultation régulière 3 à 4 fois par an afin d’éviter l’apparition des troubles fonctionnels… il s’agit d’entretien du capital.
La secondaire : évite les récidives ou rechutes. A partir d’un traumatisme psychique, émotionnel ou encore traumatique (chute) l’ostéopathe va travailler sur les douleurs et troubles apparus en évitant la propagation.
La tertiaire : à ce stade l’ostéopathie soutient au mieux la santé impactée par la maladie présente. Le but est de lutter contre les effets secondaires d’un traitement ou d’une maladie lourde. L’ostéopathe cherche à maintenir un équilibre et à amener un mieux être en soulageant les douleurs surajoutées.