L’humain est de nature complexe. Ici l’ostéopathie va répondre en dehors du schéma de douleur à un bilan général.
Bien entendu la révision du système articulaire doit être vérifiée. Car la vie, le quotidien, les « hobbies » peuvent entraîner des douleurs mais aussi un dérèglement ou un réarrangement de la structure.
Mais nous ne sommes pas qu’os, muscles ou ligaments nous sommes aussi organes, système nerveux et émotionnel. Donc l’ostéopathe doit prendre en charge les interdépendances et interconnexions des uns et des autres. Ainsi un deuil par exemple va bloquer le système nerveux donc provoquer parfois des insomnies, bloquer le diaphragme et donc entraîner une respiration superficielle, de la tachycardie et un sentiment d’oppression pouvant engendrer des douleurs costales et thoraciques, qui à leur tour troublent le rôle du brassage digestif se traduisant notamment par de la constipation, des ballonnements, des remontées acides… Dans ce cas-là, tous ces systèmes sont à revoir, à écouter et à travailler. Mais comme toujours avec bienveillance, tact mais de façon profonde et précise.
L’adulte est un être en évolution. Ainsi les traumatismes physiques, psychoaffectifs ont un impact sur sa constitution présente. Il est donc important de vérifier les « vieilles » blessures car celles-ci vont constituer le futur. On nomme cela la « capitalisation ».
L’homme doit donc capitaliser maintenant pour une bonne santé plus tard. Pour cela rien de tel que de venir chez l’ostéopathe une fois par trimestre. Pour faire un bilan, un suivi et une résolution des blessures antérieures. Il s’agit si tout va bien d’un entretien comme celui qu’on effectue pour une bonne voiture.
En prenant de l’âge le corps permet de moins en moins souvent de faire des excès. Que ce soit en dette de sommeil ou en stress ou encore en alimentaire. Ce qui était avant facile à récupérer devient de plus en plus fastidieux. La mise en place d’une routine « bien -être » permet de conserver une longévité de sa santé.
Pourquoi pas faire une routine étirement : par des étirements des muscles les plus émonctoires (poubelle) où vont se loger de façon préférentiel les toxines.
